Bouffées de chaleur, cœur qui s'emballe, vertiges, respiration haletante... font partie des nombreuses manifestations du "Syndrome de l'autoroute".
Quels sont les risques de la conduite sur autoroute ?
La conduite sur autoroute, bien qu’étant proportionnellement jusqu’à 10 fois moins dangereuses que les routes nationales et départementales, n'est pas sans risque. Il est donc nécessaire d’être sensibilisé aux dangers de la vitesse et à ses effets sur vous.
Les autoroutes enregistrent une forte hausse de la mortalité (+12 %), passant de 263 tués en 2019 à 294 tués en 2022.
En 2022, l’accidentalité sur autoroute représente 9 % de la mortalité routière, contre 32 % sur les voies en agglomération (stable par rapport à 2019) et 56 % sur les routes hors agglomération (-1 % par rapport à 2019).
En termes de blessés graves, le nombre de blessés graves hors agglomération est en hausse de +1 % avec une estimation de 7 655 blessés graves.
Des accidents qui s’expliquent par la convergence de nombreux facteurs : une vitesse élevée, une perte de vigilance ou encore par la consommation d’alcool, de drogues ou de médicaments.
Source : interieur.gouv.fr
Quels sont les effets de la vitesse sur le conducteur ?
Sur l’autoroute, les vitesses autorisées sont élevées (entre 110 et 130 km/h). Conduire sur ces voies nécessite que vous soyez en forme, et que vous sachiez repérer les signes pour vous éviter une conduite dangereuse.
En effet, plus la vitesse augmente, plus le champ visuel se réduit. Par exemple : à 130 km/h, votre vision n’est que de 30° (150° à 0 km/h).
À cette vitesse, vous vous fatiguez plus vite. Votre vision doit s’adapter sans cesse, ce qui induit un stress supplémentaire dans votre organisme. Vous vous fatiguez alors plus vite, et êtes davantage susceptible de perdre votre vigilance. 2 facteurs important d’accident.
Source : sécurité-routière.gouv
Qu’est-ce que la peur, la phobie, l’amaxophobie ?
La peur est un phénomène psychologique qui se manifeste par une émotion forte. La peur est la prise de conscience d’une menace ou d’un danger plus ou moins réel. Selon les personnes (son histoire, ses expériences, son niveau de compétences…) la perception du danger peut être d’une intensité plus ou moins forte et vous provoquer une crise de panique. Dès lors que cette peur devient une peur irrationnelle et obsédante on utilisera le terme phobie.
Quand une peur irrationnelle et excessive intervient sur la conduite automobile, elle est appelée l’amaxophobie, une incapacité à rationaliser les risques de l’activité de conduite. La route devient une ennemie et les sujets rencontrants ce problème ne donnent aucune valeur à son permis de conduite, car il est persuadé qu’il va provoquer un accident lors de sa conduite.
Cette phobie peut avoir des conséquences violentes telles que la frustration, la dépendance, l’incompréhension et parfois le rejet.
Comment vaincre ses peurs ?
Certaines auto-écoles proposent des formations spécifiques afin de redonner confiance aux conducteurs, traiter d’éventuels traumatismes liés à la conduite et permettre un nouveau départ avec la conduite automobile.
D'autres solutions existent, comme la technique des Thérapies Cognitives et Comportementales (TCC), l'hypnose ou la psychothérapie.
Quelles différences entre la peur et le Syndrome de l'autoroute ?
À la différence d'une peur ou d'une angoisse, le Syndrome de l'autoroute est une manifestation sensorielle dégradée qui peut engendrer des vertiges et une véritable sensation de mal-être.
Il s'agit d'un problème de perception de la vitesse par l'œil ou l'oreille interne, qui envoient une mauvaise information au cerveau et engendre, notamment lors d'un virage ou d'un dépassement, une sensation d'aspiration ou de bascule.
À la différence du mal des transports, le conducteur ne rencontre aucune difficulté à rouler à faible allure (en ville). C'est bien à partir d'une certaine vitesse que se déclenche le Syndrome de l'autoroute, le cerveau n'étant pas suffisamment habitué à ces grandes vitesses.
Lorsque cela intervient les premières fois, cela s'accompagne souvent d'une crise de panique et peut engendrer une peur qui peut évoluer vers une phobie. Le Syndrome de l'autoroute peut donc être le déclencheur de la peur de l'autoroute.
Comment soigner le Syndrome de l'autoroute ?
La rééducation vestibulaire peut aider à traiter ce Syndrome de l'autoroute par des exercices progressifs en utilisant 2 mécanismes :
> L’habituation, qui diminue l’intensité de la réponse par répétition de la stimulation.
> L’adaptation, qui aboutit à une réorganisation des circuits neuronaux.
Cette rééducation s'effectue en s'adaptant à l'état de chaque patient afin de ne pas déclencher de réactions dites de "défense" (nausées, vertiges, bouffées de chaleur...).
Votre cabinet de Biganos est équipé de la solution de réalité virtuelle Virtualis (fauteuil, volant de simulation et casque VR) qui permettent de reproduire les situations et de s'immerger dans des cas concrets. Le but étant à la fois de rassurer le patient et d'entraîner le cerveau et l'oreille interne.
Vouloir ce mêlée des problème des autres... C'est en soit un problème, c'est à cause de sa que l'état français est sont soit disant système d'aide à bousillé m'a santé ma vie et ma foutu dans la merde
Mêlée vous de votre culs (°π°)